Description actuelle : Même film que l' https://musee-albert-kahn.s-museum.fr/home/NjExZDEyOWJmYmFmNjU1OTMxMjZmM2M3L2dlbmVyaWMtbm90aWNlLXRhYi9udW1lcmljRmlsbUl0ZW0vNjE3YWE3ZTFjZjhiODk2OGIzMzhkNDU2/611d129bfbaf65593126f3c7/generic-notice-tab/numericFilmItem/617aa7e0cf8b8968b338b08e AI13451 (prière pour demander la pluie) jusqu'à 02:25, mais ce dernier est remis à cadence. De 02:25 à la fin : mêmes images que l' https://musee-albert-kahn.s-museum.fr/home/NjExZDEyOWJmYmFmNjU1OTMxMjZmM2M3L2dlbmVyaWMtbm90aWNlLXRhYi9udW1lcmljRmlsbUl0ZW0vNjE3YWE3ZTFjZjhiODk2OGIzMzhkNDU2/611d129bfbaf65593126f3c7/generic-notice-tab/numericFilmItem/617aa7e0cf8b8968b338b08f AI13453 (pacte du sang).
Prière pour invoquer la pluie chez le prêtre du Dieu-Python (le Dangbénon) : un pétard disposé dans un crâne d'animal doit attirer Hèbiôssô, le dieu du Tonnerre et des phénomènes célestes (comme la pluie et les nuages) par son explosion et sa fumée.
Par le pacte de sang, des hommes se jurent loyauté, fidélité et dévouement jusqu'à leur mort. Une fois conclus, le pacte assure une entraide irrévocable quelque soit la nature et la gravité de la requête. Les conjurés commencent par tracer neuf cercles. Au centre, une petite cavité, appelée « trou du pacte » est creusée pour recevoir les ingrédients du rituel. Afin de renforcer son pouvoir, le serment est scellé sous les auspices d'une divinité. Le vodoun invoqué sera le garant du pacte et châtiera les parjures selon ses attributs. Ici le Dangbénon, prêtre du culte rendu au Dieu-python joue le rôle de maître de céans et représente la divinité qui punira l'infidèle. Il énumère pour chacun les devoirs imposés par le pacte à l'aide d'une brindille qu'il casse en petits morceaux et dépose dans le trou du pacte. Les conjurés prêtent alors serment et boivent le pacte, c'est-à-dire les différents ingrédients réunis tout au long du rituel. En d'autres termes, on dit qu'ils « boivent le vodoun ». Pour clore la cérémonie, les quatre assermentés partagent un repas.