Description actuelle : À la suite des pogroms russes des années 1880, la communauté juive adhéra énergiquement aux thèses sionistes prônant des solutions efficaces pour son salut, notamment par l'obtention d'un territoire que les Juifs pourraient gouverner eux-mêmes. Leur regard se tourna vers la Palestine - Eretz Israël - terre de leurs ancêtres dont ils avaient été chassés. Des fonds amassés dès 1854 par Moses Montefiore, entre autres, allaient permettre à la Terre Promise de se développer. La première alyah de travailleurs s'échelonna de 1882 à 1902. Même si cette première vague d'immigration fut un échec, en raison de la pauvreté des terres et des travailleurs, le mouvement fut corroboré par la charte du sionisme que fut L'État des Juifs de Théodore Herzl. Dès lors, les congrès sionistes se succédèrent avec à leur tête le docteur https://musee-albert-kahn.s-museum.fr/home/NWQ2OTAwYzNmYjZlZTk1ZWQwODJmMjY4L2dlbmVyaWMtbm90aWNlLXRhYi9hdXRob3JpdHkvNjE3YTc5ZjVjZjhiODk2OGIzMzM3ZDIx/5d6900c3fb6ee95ed082f268/generic-notice-tab/authority/617a79eacf8b8968b3336553 Chaïm Weizmann . De son côté, le gouvernement britannique était favorable à l'installation des Juifs en Palestine, pour permettre, d'une part le développement économique d'un pays très pauvre, mais surtout l'exclusion de la France, sinon du Moyen-Orient, du moins de la Palestine. La deuxième alyah (1903-1914) amena la prospérité ; les travailleurs juifs s'organisèrent. Le premier null kibboutz fut fondé en 1909. On construisit Tel-Aviv la même année aux portes de Jaffa et bientôt, elle supplanta l'ancienne ville. Quand la guerre éclata en Europe, les Alliés s'employèrent à chasser l'Empire ottoman et les Allemands du Moyen-Orient. Les Anglais s'assurèrent des appuis dans tous les camps : Weizmann et Balfour (ministre des Affaires étrangères depuis décembre 1916) se rencontraient régulièrement pour discuter d'un état juif et parallèlement, le gouvernement britannique s'assurait l'alliance des Arabes (par les rois Hussein et https://musee-albert-kahn.s-museum.fr/home/NWQ2OTAwYzNmYjZlZTk1ZWQwODJmMjY4L2dlbmVyaWMtbm90aWNlLXRhYi9hdXRob3JpdHkvNjE3YTc5ZjVjZjhiODk2OGIzMzM3ZDIx/5d6900c3fb6ee95ed082f268/generic-notice-tab/authority/617a79eacf8b8968b3336573 Fayçal) en leur faisant miroiter la création d'une nation arabe (englobant tout le Moyen-Orient) s'ils apportaient leur aide militaire pour combattre les Turcs. Fayçal se joignit au général Allenby pour prendre Jérusalem en décembre 1917 ; en novembre, Balfour envoya sa « Déclaration » à Lord Rothschild reconnaissant un foyer national pour le peuple juif en Palestine. Autrement dit, les Anglais avaient promis le même territoire deux fois. La France, quant à elle, ne comptait renoncer au Moyen-orient et nourrissait toujours l'espoir de diriger une « grande Syrie » incluant le Liban et la Palestine. À la conférence de la Paix, Weizmann et Fayçal eurent peu droit à la parole, les « Grands » étaient en total désaccord. Le Conseil des Dix eut finalement recours au système des mandats (français en Syrie, anglais en Palestine) ratifiés en 1920 par la SDN. Les principaux concernés (Juifs et Arabes) avaient été floués, la situation était viciée à la base. Quand Lord Balfour vint visiter les colonies sionistes en 1925, environ 150 000 Juifs avaient immigré en Palestine. La presse française, consciente de ce problème inextricable, faisait état d'un « malaise palestinien » et des troubles arabes suivant le passage de Balfour. Commentaire opérateur : Mars-Avril 1925 Voyage Palestine-Egypte C. Sauvageot Commentaire opérateur : Palestine Av 1925 Lord Balfour visite les colonies sionistes de Tel-Awi-Rosh-Pinahi - Richou le Zion - Bal fouria et diverses